C’est ce qu’a dit Monsieur Félix NGENDABANYIKWA, Secrétaire Permanent au Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociale, des Droits de la personne Humaine et du Genre ce Mardi le 23 aout 2022 à Gitega, lors de l’ouverture de l’atelier de formation des de formation des couples Facilitateurs sur l’approche ‘’SMART COUPLE’’ organisé par ce Ministère en charge du genre en collaboration avec Catholic Relief Services.
Il a indiqué que le mariage est une institution bénie que Dieu nous a conservée du paradis et que nous vivons dans un monde pécheur, dont Satan est le prince qui tende à détruire la vie de famille et occasionnant beaucoup de mal.
Il a précisé que c’est dans la Bible, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, que nous sommes invités à chercher la réponse aux problèmes conjugaux et familiaux de notre temps.
Félix NGENDABANYIKWA, s’est référé à certains versets bibliques pour parler de ce qui est de la famille en commençant par ce qu’écrit l’apôtre en 1 Corinthiens 10 : 11 : « Toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement ».
Il a donné ce message aux participants dudit atelier: « La première famille mentionnée dans la Bible est celle d’Adam et Eve. Ils eurent des fils et des filles, dont nous ne savons pas le nombre, mais parmi lesquels trois fils sont nommés : Caïn, Abel et Seth.
Cependant, avant qu’Adam ne constate lui-même ce besoin, l’Eternel Dieu avait déjà déclaré : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde » (Gen. 2 : 18). Le Dieu Créateur avait lui-même placé ce désir dans le cœur d’Adam, et Il voulait lui-même y répondre.
Après avoir fait tomber un profond sommeil sur Adam, Il lui prit une côte, en forma une femme et l’amena à Adam. Quel ravissement dut remplir son âme quand il reçut cette femme de la main de Dieu ! C’est une joie qui, depuis ce temps-là, s’est renouvelée dans le cœur d’innombrables couples se sachant réunis par Dieu dans un amour réciproque.
Adam savait que Dieu avait pris sa femme de lui. Elle était vraiment sa femme « selon la chair ». Le fait que Dieu ait pris une côte d’Adam n’est pas sans importance. Dieu n’a pas tiré la femme de la tête d’Adam pour qu’elle domine sur lui, ni de ses pieds pour qu’il la malmène, mais d’une côte, près de son cœur, pour qu’il l’aime. Ainsi Adam et Eve devinrent mari et femme, et ensemble ils furent l’homme.
Dans ce fait se cache aussi un profond enseignement prophétique que Paul a révélé plus tard : « Maris, aimez votre femme, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifie, en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole, afin qu’il se présente l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle soit sainte et irréprochable.
De même aussi les maris doivent aimer leur propre femme comme leur propre corps ; celui qui aime sa propre femme s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée : car nous sommes membres de son corps – de sa chair et de ses os. « C’est pour cela que l’homme laissera son père et sa mère et sera uni à sa femme ; et les deux seront une seule chair ».
Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée » (Eph. 5 : 25-32).
Le premier couple vivait en harmonie parfaite. Ils n’avaient pas de honte l’un devant l’autre, pas peur de Dieu quand ils s’apercevaient de sa présence dans le jardin.
Il ne se posait même pas la question de savoir lequel d’entre eux prendrait le commandement. La relation d’autorité ne fut expressément abordée par Dieu que lorsque la chute le rendit nécessaire.
Adam pouvait partager avec sa femme l’exercice de la domination. C’est ensemble qu’ils exécutaient cette charge. « Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre et l’assujettissez » (Gen. 1 : 28).
Quant au jardin qu’ils devaient cultiver et garder, ils accomplissaient également leur devoir en commun.
Nous voyons aussi qu’un grand changement intervint dans les relations mutuelles de ce couple. Certes, les passages de 1 Timothée 2 : 13 et 1 Corinthiens 11 : 8-9 montrent, en rapport avec la position du mari et de la femme, que la première place, celle de chef, revenait à Adam déjà dans l’ordre divin de la création, mais c’est seulement après la chute qu’il a été dit à Eve : « Ton désir sera tourné vers ton mari, et lui dominera sur toi » (Gen. 3 : 16). Telles n’étaient pas leurs relations avant la chute. Heureusement, remarquons-le bien, l’ordre n’a pas été donné à Adam de dominer sur sa femme. Cependant, quant à Eve, il lui fut clairement donné à entendre, qu’elle prendrait une place de soumission vis-à-vis de son mari.
Les chrétiens spirituels qui connaissent et aiment la Bible, savent cependant que ce qu’a écrit Paul est le commandement du Seigneur (1 Cor. 14 : 34-37). Que dit Paul à propos de la position de la femme dans la famille ? Je citerai de nouveau Ephésiens 5, cette fois les versets 22- 24 : « Femmes, soyez soumises à votre propre mari comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le Chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps. Mais comme l’assemblée est soumise au Christ, de même aussi que les femmes le soient à leur mari en tout ». Ces versets s’adressent aux femmes, non aux maris.
Nous lûmes 1 Pierre 3 : 7 : « De même, vous, maris, vivez avec elles selon la connaissance, ayant égard à leur nature plus délicate, féminine, leur portant honneur, comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues ».
Le chapitre 4 de la Genèse commence par le fait qu’Adam « connut Eve sa femme ». Cela est une extraordinaire bénédiction de Dieu, nullement un péché ni quelque chose de moindre valeur. Dieu a lié ce privilège et cette joie au mariage. Cela apparaît déjà à l’institution du mariage : « Ils seront une seule chair ». Dieu le Créateur a implanté chez les animaux l’instinct sexuel comme moyen de conservation de l’espèce. C’est aussi l’intention de Dieu pour l’homme. Dieu a dit à Adam et Eve : « Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre… » (Gen. 1 : 28). Dans le mariage, la procréation est une source de grande joie. De nos jours, c’est encore un devoir que de désirer mettre au monde des enfants.
On trouve des indications très claires au sujet des rapports dans le couple en 1 Corinthiens 7 : 3-5 : « Que le mari rende à la femme ce qui lui est dû, de même aussi la femme au mari. La femme ne dispose pas de son propre corps, mais le mari ; de même aussi le mari ne dispose pas de son propre corps, mais la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, à moins que ce ne soit d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vous appliquer à la prière, puis de vous trouver de nouveau ensemble, afin que Satan ne vous tente pas à cause de votre incapacité à vous maîtriser ».
Félix NGENDABANYIKWA, a ainsi, indiqué que c’est dans la famille que nous recevons la première éducation, les soins maternels et parentaux, les caresses, l’affection Et comment pouvons – nous construire nos mariages pour qu’ils soient plus harmonieux et Solides.
Il a rappelé aux participants qu’après la visite des réalisations du Programme AMASHIGA dans la Province MUYINGA par les autorités du Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre et que des évidences de l’impact positif des approches de Genre de CRS se sont observées dans la vie des couples bénéficiaires du Programme à MUYINGA, des approches Maison Fidèle et Maison Familiale Islamique appelées actuellement Approche ‘’SMART COUPLE ont été validé en en date du 14 Mai 2019 à Bujumbura.
Il a ajouté que ces approches transformatrices de Genre nécessite une dissémination à l’échelle Nationale.
Il a ainsi dit que le souhait du Gouvernement de la République du Burundi est d’avoir des familles solides et le ministère en charge du genre possède des services déconcentrés dans toutes les provinces, qui gèrent au quotidien le développement familial ainsi que tous les problèmes familiaux qui occasionnent dans la communauté.
NININAHAZWE Samuel, Conseiller Socio-culturel du Gouverneur de Gitega a quant à lui apprécié la formation qui se déroule en couple légalement marié.
Il a dit que souvent les couples mariés lors des cérémonies de leurs mariages se concentrent seulement sur le programme des cérémonies au lieu de se concentrer sur les articles du code de personne et de la famille concernant les devoirs et obligation de l’un ou l’autre des époux maries légalement.
Il a aussi indiqué que la mondialisation est venue détruire la culture et bonne mœurs de la société burundaise malgré les bienfaits de ces smart phones une fois utilisé convenablement.
Adrien CATAN, Représentant Résident de CRS à l’intérim a rappelé aux participants que l’approche contribuerait dans la mise en œuvre de la Politique Nationale Genre dont l’Objectif 6 de son plan d’Action 2017-2021 est de « promouvoir un changement de mentalités, des normes, croyances et attitudes, en faveur de relations du genre plus égalitaires et favorables à l’éradication des conflits et des violences basées sur le genre ».
Il a ajouté que parmi les activités prévues, il y a l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de sensibilisation communautaire sur les enjeux de l’égalité genre, mettant en avant les méthodes innovantes favorisant la promotion des normes et rapports plus égalitaires entre les deux sexes, et impliquant les hommes comme partenaires dans les activités de sensibilisation.
Signalons que cette formation organisée par le ministère en collaboration en collaboration avec CRS se tient à GITEGA et à NGOZI à l’intention des responsables des Directions Provinciales de Développement Familial et Social et des Conseillers socio culturels des Gouverneurs des provinces de tout le pays avec leurs conjoints afin de renforcer leurs capacités sur cette approche et les outiller des connaissances suffisantes qui les permettront d’assurer une bonne dissémination aux autres couples de leurs provinces respectives.