26 avril 2024

La Synergie de la Société Civile et le Gouvernement Burundais dans la lutter contre les VBGs

La Coordonnatrice de l’ABUBEF prononce son mot d’accueil

Le Gouvernement de la République du Burundi a décidé de collaborer avec les organisations de la Société Civile en matière de lutte contre les violences basées sur le genre.

Cela s’est manifesté lors de l’ouverture de l’ouverture de la Réunion des organisations de la société civile et de la femme leaders sur la loi sur les VBGs qui s’est tenue aujourd’hui à Bujumbura.

Felix NGENDABANYIKWA, PS au MDPHASG parle au media

Dans son mot d’ouverture des activités de cette réunion, le secrétaire Permanent au Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre a félicité les organisateurs de cette activité disant que la lutte contre le phénomène des VSBG exige la mise en commun des efforts des tous les acteurs.

Il a ainsi précisé que, dans sa volonté d’endiguer le phénomène des violences basées sur le genre, le Ministère des Droits de la Personne Humaine et du Genre attache une importance sans égal au partenariat gouvernement /société civile/et médias.

Le Secrétaire Permanent au Ministère en charge du genre a ajouté que le phénomène des VBG  est d’autant complexe qu’il est multiforme et n’épargne aucune couche sociale, aucun individu quel que soit son âge ou son statut dans la société peut se croire à l’abri.

Les honorables parlementaires de la commission des VBG à l’Assemblée Nationale étaient présents dans cette réunion

Il a clarifié les multiples formes de VSBG qui existent. Ceux qui peuvent être physique, verbale, sexuelle ou morale … parfois même une combinaison de plusieurs de ces formes.

Il a dit que c’est une pandémie globale qui concerne tous. Cette pandémie  dépasse les frontières d’ethnicité, de race, de statut socio-économique et même de religion.

Bref, les VSBG sont une menace de tous les instants, avec des conséquences dramatiques sur l’équilibre sociétal.  Elles freinent le progrès vers le développement, particulièrement celui des femmes et des filles qui constituent souvent la majorité des victimes.

Selon les données collectées et disponibles au Ministère en charge du genre sur ce sujet, 79.75% des victimes des VSBG étaient des femmes, en 2015.

Il a en outre déclaré que les actes de violence à l’encontre des femmes, réduisent sensiblement la capacité des victimes à contribuer à la construction de la société, handicapent le développement, fragilisent la paix et la sécurité, bafouent tout simplement les droits humains les plus fondamentaux et hypothèquent sérieusement l’atteinte des objectifs de développement durable.

Monsieur Félix NGENDABANYIKWA, Secrétaire Permanent au Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre a salué particulièrement la présence des média   dans cette réunion, d’autant plus que leur  rôle est indéniable en matière sensibilisation.

Ici il a insisté en disant que ce fléau requiert des changements de comportements avec le temps.

Il a interpellé tous les acteurs de s’impliquer d’avantage dans la lutte contre les Violences sexuelles et celles Basées sur le Genre car selon lui, la dissémination de l’information et la formation continue par les médias sont essentielles pour un changement d’attitude et de mentalité.

Il afin remercié l’ABUBEF et ses partenaires techniques et financiers, ses collaborateurs sur terrain et de ses bénéficiaires, des bonnes relations de partenariat développés  et niveau de satisfaction de ses clients.

Le Ministère, des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre   l’encourage à cultiver   cette bonne pratique et développer beaucoup plus de leur  réseau d’acteurs et de collaborateurs   tel que défini dans les missions qu’ elle s’est fixées dans leur plan stratégique 2016-2020.

Signalons que cette réunion regrouper les différentes associations, les media, les parlementaires de la commission chargée de lutter contre les Violences Basées sur le Genre.

Elie HARINDAVYI

Le Coordonnateur de la Cellule de Communication et d'Information du Ministère des Droits de la Personne Humaines, des Affaires Sociales et du Genre

Voir tous les articles de Elie HARINDAVYI →